Le diagnostic technique global est né en 2014 avec la loi Alur. Il inclue une analyse de l’état de la copropriété sous les angles de la sécurité, de la conformité et de la santé financière. Il informe les copropriétaires de l'état technique de l'immeuble et de ses équipements communs. 

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Ce diagnostic prescrit les travaux d’entretien et d’optimisation essentiels pour assurer la pérennité de l’immeuble. Ainsi, le bailleur, les copropriétaires ou les futurs acquéreurs peuvent estimer les dépenses à engager sur les dix prochaines années à venir.

Le diagnostic technique globale DTG est obligatoire pour une copropriété dans les cas suivants :

• La mise en copropriété d’un immeuble de plus de 10 ans. C'est le cas lorsqu'il est nouvellement divisé en plusieurs lots privatifs et communs.

• Copropriété présentant des désordres (immeuble en péril, insalubrités…). Dans ce cas, l’administration a le droit de demander à la copropriété de réaliser un DTG pour vérifier le bon usage des parties communes et garantir la sécurité des occupants.

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Seul un professionnel du bâtiment certifié qui dispose des compétences fixées par le  décret du 28 décembre 2016 peut réaliser le DTG.

Il doit comporter les informations suivantes :

-Analyse de l'état apparent des parties communes et des équipements communs de l'immeuble

-État technique de l'immeuble et des équipements communs au regard des obligations légales et réglementaires au titre de la construction

-Analyse des améliorations possibles de la gestion technique et patrimoniale de l'immeuble

-Diagnostic de performance énergétique de l'immeuble

-Évaluation sommaire du coût et une liste des travaux nécessaire à la conservation de l'immeuble, à la préservation de la santé et de la sécurité des occupants et à la réalisation d'économies d'énergie. Cette évaluation doit notamment préciser les travaux qui doivent être menés dans les 10 prochaines années.

Plan Pluriannuel de Travaux